CREATING REALISTIC TRAINING ENVIRONMENTS

Scénario catastrophique dans le tunnel Leidsche Rijntunnel

Photos: Koen Laureij Fotografie & FireWare.

Dans la nuit du 23 à 24 mars,  les services de secours s’entraînaient pour se préparer à un scénario catastrophique dans le tunnel Leidsche Rijntunnel situé à la route A2. De tels entraînements sont indispensables pour que les services de secours, les services de Ponts et Chaussées et l’exploitant du tunnel puissent vivre comment se développent les couches de fumée pendant un incendie dans les tunnels. Les services de secours se voient confrontés avec une vision sérieusement empêchée, pour ensuite commercer à lutter un défi inégalé !

Entraînement réaliste tous les quatre ans

La loi néerlandaise visant aux tunnels exige un tel entraînement réaliste tous les quatre ans. Cette fois-ci, pas moins de 140 personnes étaient impliquées dans l’organisation de cet événement, pour permettre à 80 participants de s’entraîner. En termes de main d’œuvre, cet entraînement était le plus grand dans l’histoire du Leidsche Rijntunnel. C’était une expérience inégale d’assister à un tel entraînement, et nous étions impressionnés par le professionnalisme de toutes les parties impliquées. La participation exorbitant de tous les secouristes, acteurs, figurants et victimes LOTUS a assurée la réalisation du caractère réaliste de cet entraînement. De plus, le soutien des sociétés comme Collewijn Berging et Engie nous a facilité dans l’exécution de nos activités spécialistes. Nous tenons également à exprimer notre appréciation pour la contribution de la police de l’unité Midden-Nederland, la municipalité d’Utrecht et la région de sécurité Utrecht. L’entraînement était très bien organisé et nous avons largement bénéficié de toutes les informations que nous avons reçues.

Tout considéré, c’était un entraînement magnifique, dont nous remercions en particulier Piet Peeters et Patrick Elferink des Services de Ponts et Chaussées Midden-Nederland. Un job absolument formidable et une collaboration très agréable !

Leidsche Rijntunnel A2

L’entraînement de calamité s’est effectué dans les passages de l’est du Leidsche Rijntunnel A2, qui ont une longueur de 1.650 mètres. Les participants de l’entraînement étaient les Services de Ponts et Chaussées, la région de sécurité Utrecht, la municipalité d’Utrecht et la police. Le point clé de cet entraînement était l’approche et les procédures à suivre en luttant un incident de tunnel. L’entraînement sera évalué pour l’adaptation et l’optimalisation éventuelle des plans de calamité et des procédures.

Photos: Koen Laureij Fotografie & FireWare.

Scénario spectaculaire pour toutes les parties impliquées

Cette fois-ci, c’était un entraînement nocturne. Conséquemment, les participants devaient travailler pendant la nuit, ce qui exigeait que tout le monde achève son but d’entraînement. C’est pour cela que non seulement les buts multidisciplinaires mais aussi les buts mono-disciplinaires méritaient de l’attention spéciale. En outre, il fallait veiller à ce que l’entraînement ne dépasse pas le niveau « GRIP 1 ».

Dans le respect de toutes ces conditions, un scénario vraiment spectaculaire a été conçu. Un chauffeur est indisposé pour ainsi perdre le contrôle du volant. La voiture s’écrase sur le mur du tunnel, pour ensuite prendre feu.  Le conducteur perd sa vie surplace. Un motocycliste qui se trouvait juste derrière la voiture écrasée est surpris par l’accident et prend une chute sur le béton. En tombant, il est décapité. Ce scénario représente un vrai défi autant pour le service d’analyse d’accidents routiers que pour la recherche scientifique.

Derrière les lieux de l’accident, une collision de chaîne se produit entre des diverses voitures et un camion. Ceci résulte en quelques chauffeurs et occupants des voitures qui se trouvent coincés dans leurs voitures. De plus, les services de secours se voient confrontés avec une voiture sans aucun occupant.

Tension extrême

Pendant que les services de secours se rendent sur site, ils sont déjà empêchés par des situations spécifiques, Par exemple, il y a une camionnette dont les 8 occupants étaient en route pour participer au championnat mondial de jeu de palet. Ils se trouvent piégés dans le tunnel et risquent de rater leur vol. Ils demandent instantanément l’attention des services de secours. Ensuite, une voiture officielle d’une diplomate d’une fédération étrangère est coincée dans le tunnel. L’ambassadrice refuse de sortir de sa voiture à cause du protocole de sécurité. Sa garde du corps demande qu’ils puissent sortir du tunnel en moins d’une heure. Sinon, une équipe d’extraction forcera leur sortie. Tous ces éléments incorporés dans le scénario ont augmenté la tension qui pèse sur les services de secours.

Photos: Koen Laureij Fotografie & FireWare.

Production énorme de fumée

La condition de base la plus importante c’était de générer un volume de fumée pareil à celui d’un incendie de voiture. De plus, il était nécessaire de garantir un volume de fumée continu pendant toute l’intervention, de l’alerte vers l’éteinte et la maîtrise du feu. Et ce sans avoir du temps de (re)chauffer les générateurs de fumée. Par voie d’ordinateurs opérationnels, il était possible de générer jusqu’à 60.000m3 de fumée par minute. Ceci permettait d’adapter le volume de fumée méticuleusement à la phase de l’intervention.

Le trafic routier et l’environnement étaient informés par voie de « drips ». Une veille continue a garanti que le volume fumigène n’ait pas résulté en une nuisance excessive ou des situations dangereuses pour l’environnement.

Nos spécialistes de simulation se sont mis au boulot pour réaliser un tel scénario. L’équipe technique avait composé quatre boîtes fumigènes, consistant de pas moins de quatorze générateurs de fumée Stratus et douze Firespots. En appliquant l’injection de fumée verticale, des couches de fumée réalistes sortaient des boîtes. Les conteneurs de fumée ont proposé une production énorme de fumée, ainsi permettant la mise-en-scène réaliste sans le moindre effort.

Des Vesta ont été utilisé pour mettre en scène la voiture brûlant. Le chauffeur décédé de la voiture était simulé avec un mannequin, comme l’était le motocycliste décapité.

L’entraînement entier était géré à partir d’un ordinateur opérationnel dans un camion de régie. Ainsi, on pouvait gérer les images de flammes et la production de fumée de façon méticuleuse et dynamique. La régie de vidéo aux fins de l’évaluation est également effectuée à partir de ce camion. Très confortable !

Grâce au sous-traitant (Engie), à 04h00 le matin, la mise-en-scène était tout rangée et le tunnel était renormalisé. Van Rooijen Catering nous a proposé un bon repas avant de reprendre la route.

Focus multidisciplinaire, même après le sauvetage de toutes les victimes

Le vrai défi pendant un tel entraînement à grande échelle multidisciplinaire c’est de proposer une tâche à chaque participant à chaque niveau. Et on ose dire qu’on a bien réussi !

L’entraînement n’avait pas fini dès que toutes les victimes étaient sauvées et mises à lieu sûr. Un aspect essentiel de l’entraînement était de remettre opérationnel le tunnel suite à l’incident. C’était très intéressant de témoigner ce processus. Il arrive trop souvent que le signal « fin d’intervention » soit marqué après que les services de secours ont fini leur intervention. Mais il ne faut pas sous-estimer la suite !

Regardez notre vidéo

Il vous faut de l’assistance pour la mise-en-scène d’un incident dans un tunnel ? Prenez contact avec nos spécialistes de simulation. Notre savoir-faire spécialiste combiné avec notre flotte de location étendue propose des possibilités illimitées de scénario. Plongez dans notre portfolio!

Parties impliquées

Cet entraînement multidisciplinaire s’est pu réaliser grâce à la collaboration étroite entre les parties suivantes :

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VALEURS CLÉS

Collaboration fondée sur l'inspiration

Créativité

Fiabilité

Durabilité

Authenticité

Excellence